chronique : Gekijôban Marco: Haha wo tazunete sanzenri.

Ohayô mina-san !
 

Désolée, je prévoyais de sortir cette chronique hier mais cela n'a pas pu se faire.
Quoi qu'il en soit, vous vouliez du drame ? Je vous propose cette semaine :

Gekijôban Maruko : Haha wo tazunete sanzenri.

Ce film d'une heure et demie, sorti en 1999 est une réadaptation d'une série de 52 épisodes, datant de 1976, réalisée par Isao Takahata. Dois-je vraiment vous le présenter ? Non, bien sûr que non... Ce grand maître de l'animation s'inspira d'un roman italien, "Cuore", écrit par Edmondo De Amicis pour raconter les aventures de son petit héros, Marco.

Ce long métrage, remake d'un précédant film de 1980, a été réalisé par Kusuha Kôzô. Le studio d'animation en charge de la série de 1976, Nippon Animation, a également travailler dessus. La musique a été composée par Iwashiro Tarô et les chara designers ayant travailler sur le projet sont Kotabe Yôichi et Saida Shunji.

Ce film reprends les grandes lignes de la série, nous contant les aventures de Marco, petit italien vivant à Gênes. En 1881, l'Italie connaît une crise économique et politique très grave, contraignant les italiens à mettre le cap vers l'Amérique du sud pour trouver du travail. La maman de ce petit garçon se retrouve, bien malgré elle, obligée de prendre le bateau pour l'Argentine où elle a trouvé un emploi de bonne, laissant derrière elle ses deux enfants et son mari.

L'histoire, bien que quelques peu tirée par les cheveux, (Quels parents responsables laisseraient leurs enfants voyager seuls à travers le monde ?!) est très bien présentée et nous fait voyager à travers l'Amérique latine vue par les yeux d'un enfant, nous montrant assez bien ce que ce petit bouchon pas plus haut que trois pommes a pu ressentir.

Malgré son aspect très enfantin, le chara-design est superbe, rappelant très bien l'époque de la série d'origine. Les graphismes dans leurs ensembles sont magnifiques et très bien détaillés. Jusque dans l'architecture, c'est pour dire. La musique nous transporte avec douceur et émotion, accompagnant le tout avec beauté. Le travail des doubleurs est excellent, apportant un plus très appréciable au réalisme et a la dureté de cette histoire.

Comme dans chacune de ses oeuvres, bien que ce film ne soit pas directement de lui, on ressent tout de même son empreinte, Isao Takahata transmet ses valeurs morales et rappelle, au combien, la bonté humaine peut être magnifique et l'importance que peut avoir la famille et les amis dans les moments difficiles.

(J'ai déjà dû vous écrire ça car j'ai une vilaine impression de déjà vu...)

Un agréable moment a savourer seul ou a partager en famille, ça tombe bien, c'est les vacances ! Je lui ai mis la note de 08/10.

Et vous, qu'en pensez-vous ?